Le bonheur éternel est un mythe à l’instar de beaucoup de croyances orbitant autour des relations amoureuses. Voué à une fin à plus ou moins longue échéance, la conséquence logique du bonheur est l’expérience de la souffrance due à sa perte. Nous n’avons donc d’autres choix que d’accepter cette réalité mais alors, comment envisager sereinement les relations amoureuses tout en sachant, réalistes que nous sommes, que le risque d’en souffrir un jour ou l’autre est réel ?

Comment aborder une relation amoureuse potentielle sans appréhension ? Quelle attitude adopter pour donner le maximum de chances à une relation d’exister sans que la crainte de la souffrance ne vienne parasiter notre enthousiasme et freiner nos élans ? Comment concilier nos attentes avec la réalité et vaincre la peur d’aimer ?

Il est intéressant de constater qu'aujourd'hui la plupart femmes attendent toujours des hommes les mêmes égards que par le passé tout en revendiquant les mêmes droits. Est-ce logique ? Quels étaient les codes d'antan, leurs raisons d'être, et peuvent-ils légitimement être transposés à nos jours ? Un homme doit-il encore payer pour tout et si cela n'est pas le cas, doit-il être considéré comme un goujat ? Après réflexion, tout me laisse penser le contraire...

Une fois passée la première phase de séduction, les premiers contacts avec l'autre, passé le moment des premiers contacts physiques, rien n'est joué. Et si, de l'extérieur couple il y a, en réalité, on est encore loin du couple et là non plus rien n'est joué. Je dirais même que les pièges sont à la fois plus nombreux et plus pernicieux que lorsqu'il existait encore une barrière, celle de l'intimité. Cette barrière désormais abolie, on se sent plus en confiance avec soi-même et avec l'autre et si on n'y prend pas garde, tout peut tomber à l'eau...