Préambule : A aucun moment je ne parlerai de l’homosexualité féminine dans ce billet. Tous les exemples et les expériences sur lesquelles je me base ne le sont qu'à propos de filles ou de femmes dites “hétérosexuelles” et si je prends la précaution de mettre ce mot entre guillemets c’est justement parce que tout le propos de ce qui va suivre est de démontrer que les femmes qui ne sont pas homosexuelles, ne sont pas non plus hétérosexuelles au sens strict.



I - COMPORTEMENTS COMPARÉS


Je vais ici vous donner une foule de petits exemples comportementaux pour illustrer mon point de vue à venir. Différents types de comportements comparés de femmes et d'hommes entre eux dans leur rapport à leur sexe.

1) Echanges au quotidien : rapports sociaux

Cela commence très tôt. Dés la petite école il est intéressant de voir que les jeux de filles, leurs attitudes différent clairement de celles des garçons. Outre le fait qu’elles sont souvent plus calmes et moins violentes dans leurs jeux, elles font preuves entre amies de cette même douceur. (je mets ici volontairement de côté les chamailleries entre rivales, claques et autres tirages de cheveux pour ne me concentrer que sur les relations amicales)

S’il est encore possible de voir de petits garçons se tenir la main à l’école maternelle, il est pratiquement impossible d’observer le même phénomène en primaire, sans parler du secondaire. Alors que chez les filles, rien de plus habituel. Quoi de plus banal que deux gamines se tenant la main dans une cour de récréation ?

Si au collège il est déjà plus rare de voir des filles se balader main dans la main, en revanche, entre “copines” on se fait sans problème la bise le matin, ce que vous ne verrez jamais chez les garçons qui préfèrent opter pour la poignée de main (exception faite de certaines cultures méditerranéennes).

En soirées s’il y a des musiques qui se dansent à deux, dans un cours de danse ou dans un bal populaire, cela n’étonne personne de voir deux filles danser ensemble et cela n’éveille pas la moindre suspicion, alors que deux garçons qui dansent un rock ensemble, c’est beaucoup moins commun et prête plus à interprétation (à raison).

Les adolescentes, se prêtent leurs vêtements, les essayent ensemble, vont s’aider à se maquiller, une copine va coiffer l’autre, etc... Vous ne risquez pas de voir souvent un garçon en coiffer un autre ou faire des essayages dans la même cabine !

Par la suite, les femmes (et je ne parle pas des homosexuelles) se montrent facilement affectueuses entres elles. Lorsqu’une amie en console une autre, pas de problème pour lui caresser les cheveux, lui prendre la main ou lui faire des bisous. La même situation de deux garçons qui se remontent le moral ne se traduira en aucune façon par des actes de tendresse physique mais plutôt uniquement par des mots.

Deux copines qui partent ensemble en vacances partageront sans problème et sans ambiguïté un même grand lit, alors que deux garçons, s’ils peuvent encore partager la même chambre ou la même tente en camping, ne partageront certainement pas le même lit ou le même sac de couchage.

Bref, les exemples ne manquent pas, et ce qu’il y a de plus édifiant c’est que ce comportement clairement différent des femmes comparativement à celui des hommes ne choque personne ! Et si demain les hommes se comportaient entre eux en tous points comme les femmes à ce niveau, il est clair qu'à défaut de choquer, cela en surprendrai plus d’un.

La société a complètement intégré ce rapport très charnel qu’on les femmes entre elles, tout comme elle a intégré le rapport des hommes avec les femmes (cela me fait penser à la chanson de Brassens, les amoureux sur les bancs publics - "Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics...Ont des p'tites gueules bien sympathiques").

En effet, dans une société aux moeurs un peu évoluées cela ne surprend personne de voir un homme partager sa couche avec une femme, de prendre une douche avec elle, de partager une cabine d’essayage, de se prendre la main dans la rue, de se faire la bise pour saluer ou encore de se faire consoler avec de chastes câlins...

2) Passons au degré supérieur : Le regard que les femmes portent sur d’autres femmes.

Vous pourrez entendre sans problème une femme commenter la beauté d’une autre femme, les femmes y sont sensibles. Elles ne parleront pas que de l’aspect vestimentaire, car sur ce point là, un homme peut aisément reconnaître qu’un autre homme est élégant, porte un costume bien coupé, ou bien a un “look cool”. Je parle ici tout simplement de l’aspect physique. Une femme posera son regard sur les fesses, les seins, le visage, les mains, d’une autre femme et pourra s’émouvoir de la beauté de celle-ci. Il ne s’agit pas d’un regard érotique, il ne s’agit pas non plus d’excitation sexuelle, juste de cette capacité à voir le beau, à être séduit par une autre.

Chez les hommes ça ne se passe pas comme cela. Si on pose la question à un homme sur ce qu’il pense du physique d’un autre homme il pourra s’arrêter deux minutes pour regarder cet autre homme, et avouer le cas échéant que ce dernier est “pas mal” mais de là à parler d'être séduit...

Les femmes avouent sans complexe qu’elles peuvent trouver une autre femme très jolie ou très belle. Je n’ai jamais vu un homme se retourner sur un autre homme (à moins que celui-ci soit clairement attiré par les hommes).

Et là aussi, cela ne choquera personne d’entendre une femme s'extasier sur la beauté d’une autre femme. La société adhère sans réserve.

3) Passons encore un cran au dessus : La capacité des femmes à érotiser leurs rapports

Que ce soit dans la réalité ou au cinéma, deux femmes qui “jouent” les amoureuses ne choquent ni les femmes, ni les hommes. Combien ai-je entendu de femmes m’avouer que “pour rigoler” elles s’étaient embrassées sur la bouche (avec ou sans la langue). Demandez à deux très bonnes copines de s’embrasser juste comme ça, pour le fun, et il y a de grandes chances pour qu’elles le fassent sans trop de réticence. Demandez la même chose à deux “bons potes” et vous n'avez pratiquement aucune chance d'obtenir le même résultat, si ce n’est vous prendre un poing sur la figure, car la demande peut être perçue comme une insulte.

Chez les hommes hétérosexuels, une telle demande n'est pas prise comme un jeu mais entendue comme une mise en cause de la “virilité”, du côté “macho” et est généralement assez mal perçue de ces derniers.

J’en reviens aussi au regard de la société sur deux femmes qui s’embrassent ou par exemple, comme je l’ai vu il y a quelques jours dans un jardin public ensoleillé, deux femmes sur l’herbe, l’une est couchée, la tête posée sur les cuisses de l’autre, cela passe inaperçu. Cela ne serait pas le cas pour deux hommes dans la même position.

4) Enfin, parlons carrément de l’érotisme entre femmes (et je me répète mais je préfère être redondant plutôt que d’être ambiguë : je ne parle pas de lesbiennes).

Lorsque la situation s’y prête, bon endroit, bonne personne, bon moment, je ne connais pas une seule femme qui n’ai pas apprécié un échange câlin avec une autre femme (sans forcément parler de rapport sexuel). J’ai connu plusieurs femmes à qui j’ai suggéré de dépasser les obstacles culturels pour envisager un échange avec une autre femme et qui, à la suite de cela, une fois le pas franchi sans aucune peine, m’ont toutes, sans exception, avouées qu’elles n’avaient pas trouvé ça désagréable, voir très agréable.

L’idée même de poser la main sur une femme de façon érotique n’est en général pas une idée qui dégoûte les femmes (je parle de la majorité, il y a des exceptions en tout), alors que pour les hommes c’est exactement l’inverse. La seule idée de caresser un autre homme est, pour un hétérosexuel, une idée révulsante. Alors inutile de penser à franchir un quelconque pas vers une tentative d'échange érotique.

5) Le stade Ultime : les rapports sexuels entre femmes non homosexuelles.

En creusant un peu et en cherchant autour de soi on se rend vite compte, lorsque les langues se délient, qu’un nombre inimaginable de femmes a déjà tenté l’expérience. Des femmes qui n’étaient pas le moins du monde homosexuelles avant cela et qui ne le sont pas devenues non plus par la suite. Cela ne les a pas empêché d’apprécier ce moment et même de le renouveler à l’occasion si leur partenaire était de qualité.

En ce qui concerne les hommes, j’en connais peu qui ont eu naturellement l’envie d’essayer. Pour ceux à qui ça a traversé l’esprit, peu aussi qui aient franchi le pas, et en tout état de cause, la bisexualité n’est pas plus commune chez les hommes que l’homosexualité chez les femmes. On ne peut en dire autant de la bisexualité féminine.



II - Oui mais POURQUOI ?


Qu’est-ce qui pourrait expliquer d’une part que les femmes soient si à l’aise dans le rapport physique aux autres femmes (que ça aille du bisou pour se dire bonjour, jusqu’à des expériences clairement sexuelles) et d’autre part, que la société soit elle aussi tellement plus ouverte à ces contacts physiques entre femmes alors que l’équivalent entre hommes n’est pas du tout perçu de la même façon ?

Il ne peut s'agir de culture ou d’éducation puisque nous ne sommes pas dans une société qui prône la bisexualité féminine, pas plus qu’elle ne prône l’homosexualité des deux sexes.

Alors, pour parler plus simplement : Pourquoi les femmes semblent-elles pouvoir éprouver du plaisir indifféremment avec les hommes et les femmes alors que les hommes eux, n’en trouvent en majorité qu’avec les femmes ?

Pour moi, il faut remonter très loin. Surtout lorsqu’on parle de choses qui tiennent plus à la pulsion qu’à l’éducation, la culture, ou la réflexion, ce qui est le cas pour nos penchants sexuels.

1) PSYCHOLOGIQUE : NOTRE RAPPORT A LA FEMME DANS L’ENFANCE : Voilà la première clé

Hommes et femmes ont un point commun indéniable et universel : LA MÈRE

Contrairement à la légende, les hommes ne naissent pas dans des choux et les femmes dans des roses et c’est un truisme (vérité évidente) que de dire que nous sommes tous issus du même moule (ni choux, ni roses) car nous sommes tous bien sortis du ventre d’une femme ; notre mère.

Pour ceux aussi qui ont un minimum de culture en psychologie, on sait depuis près d’un siècle que le rapport que nous avons au corps de notre mère est hautement érotique et érogène (c’est à dire facteur de plaisir). Que nous soyons homme ou femme, la première personne à nous avoir procuré un plaisir physique, c’est une femme. Un bébé, garçon ou fille prendra le sein de sa mère dans la bouche, se fera caresser, pomponner, laver, par sa mère. Le rapport avec la mère, la matrice, est totalement charnel après avoir été fusionnel pendant 9 mois. Si cet état de fait n’est pas suffisamment puissant pour orienter notre capacité future à trouver du plaisir alors je ne sais pas ce qu’il faut !

Sauf que, voilà, pour que la nature s’accomplisse il va bien falloir que les femmes finissent par se tourner sexuellement vers les hommes afin de poursuivre le cycle et perpétuer la race. De son côté l’homme n’a pas à se poser de question, érotisme et sexualité ont été à l'origine et resteront à l'avenir dirigés vers la femme. En revanche, pour la femme, érotisme et sexualité peuvent facilement diverger et c’est le cas.

La femme a et pourra tout le temps trouver du plaisir avec une femme car c’est le plaisir originel, le plaisir primal. En revanche, comme je l’ai écrit plus haut, pour la plupart des femmes, la sexualité va naturellement s’orienter vers un autre objet que la femme.

2) PHYSIOLOGIQUE : LA DIFFÉRENCE PHYSIOLOGIQUE DE NOS CERVEAUX : Voilà la seconde clé

Je m'appuierai ici sur une Etude de 2004 de l'Université Northwestern* (source : Psychological Science Journal), qui s'est intéressée à la source de l'excitation sexuelle chez les femmes comparée à celle des hommes.

Comme dans de nombreux domaines de la sexualité, la recherche sur les schémas d'excitation sexuelle féminine a pris beaucoup de retard sur celle des hommes, mais le peu de recherches sur le sujet laissent à penser que, par rapport aux hommes, les schémas d'excitation sexuelle des femmes sont moins étroitement liés à leur orientation sexuelle.

L'étude de l'Université Northwestern conforte fortement cette hypothèse. Les chercheurs du département de psychologie ont mesuré l'excitation sexuelle psychologique et physiologique de 90 personnes (52 hommes et 38 femmes de toutes orientations sexuelles confondues) pendant la projection de films érotiques. Trois types de films ont été visionnés : ceux comportant seulement les hommes, seulement des femmes et enfin des couples hommes-femmes. Corroborant les résultats de recherches antérieures, les chercheurs ont constaté que les hommes ont répondu conformément à leur orientation sexuelle. En revanche, tant les femmes hétérosexuelles que lesbiennes, ont démontré l'existence d'un schéma bisexuel aussi bien dans leur réponse psychologique que génitale. Autrement dit, les femmes hétérosexuelles étaient excitées de façon identique par un stimuli féminin et un stimuli masculin et ce, même si elles préfèrent avoir des relations sexuelles avec des hommes plutôt que des femmes.

"En fait, la grande majorité des femmes dans les sociétés occidentales contemporaines ont des rapports sexuels exclusivement avec des hommes», a déclaré Meredith Chivers, étudiante en doctorat de psychologie clinique à l'Université Northwestern, interne en psychologie au Centre de toxicomanie et de santé mentale et première auteur de l'étude. "Mais j'ai longtemps soupçonné la sexualité des femmes d'être très différente de celle des hommes, et cette étude démontre scientifiquement qu'il en est ainsi."

Selon Chivers, les résultats de l'étude concordent avec les recherches actuelles en démontrant une plus grande flexibilité sexuelle des femmes par rapport aux hommes, indépendamment de leur orientation sexuelle.

"Pris dans leur ensemble, les résultats de toutes ces recherches suggèrent que la sexualité des femmes diffère de celle des hommes et soulignent la nécessité pour les chercheurs d'établir un modèle de développement et d'organisation de la sexualité féminine indépendante des modèles de sexualité masculine," dit-elle.

"Comme la plupart des femmes semblent capables d'excitation sexuelle pour les deux sexes, pourquoi choisissent-elles l'un ou l'autre?" se demande l'un des auteurs de l'étude. "Probablement pour des raisons autres que l'excitation sexuelle."

L'excitation sexuelle est la réponse émotionnelle et physique aux stimuli sexuels, que ce soient des images érotiques et des personnes réelles. On sait depuis le début des années 1960 que les hommes homosexuels et hétérosexuels répondent de manière spécifique, mais opposés, à des stimuli sexuels représentant des hommes et des femmes. Les films provoquent la plus grande réponse sexuelle, et les films d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou, des femmes ayant des relations sexuelles avec les femmes provoquent les plus grandes différences entre les hommes homosexuels et hétérosexuels. En effet, les films de même sexe offrent des résultats clairement définis, alors que de regarder les rapports hétérosexuels pourrait être passionnant pour les hommes homosexuels et hétérosexuels, mais pour des raisons différentes.

Les hommes éprouvent typiquement une excitation sexuelle génitale et psychologique quand ils regardent des films dépeignant leur sexe de prédilection, mais pas quand ils regardent des films dépeignant l'autre sexe. Le modèle spécifique d'excitation sexuelle masculine est à tel point fiable que la mesure de l'excitation génitale permet à lui seul d'évaluer les préférences sexuelles d'un homme. Même les hommes homosexuels qui nient leur propre homosexualité vont être sexuellement plus excité par des stimuli sexuels masculins que féminins.

"Le fait que les modèles d'excitation sexuelle féminine ne puissent pas être prédit par leurs orientations sexuelles suggère que le psychisme et le cerveau des hommes et des femmes est très différent".

Pour exclure la possibilité que les différences qui ont été mis au jour entre les hommes et les femmes ne soient dues qu'à des raisons physiologiques, c'est à dire génitales, les chercheurs du Nord-Ouest ont identifié un sous-ensemble de sujets: les transsexuels postopératoires qui ont commencé leur vie en tant qu'hommes, mais qui ont subi une chirurgie pour modifier leurs parties génitales.

En un sens, ces transsexuels ont toujours le cerveau d'un homme, mais des organes génitaux des femmes. Malgré cela, leurs modes d'excitation psychologique et génitale correspondait avec ceux des autres hommes - ceux qui aiment les hommes ont été plus excité par des stimuli masculins et ceux qui aiment les femmes ont été plus excité par les stimuli féminins - même si leur excitation génitale a été mesurée de la même manière que pour des femmes.

"Cela montre que la différence sexuelle que nous avons noté entre les hommes et les femmes est réelle et presque certainement due à une différence sexuelle psychique" ajoute le professeur Bailey.

Cette étude confirme à nouveau que, sans pour autant révéler une tendance à l'homosexualité plus forte chez les femmes que chez les hommes, tout tend à penser qu'au niveau physiologique (le cerveau) aussi, les femmes sont "érotiquement" prédisposées envers les personnes de leur sexe.

*Etude intitulée "A sex difference in the specificity of sexual arousal" Parue dans Psychological Science, novembre 2004, n°15, Pages 736-744. Auteurs : Chivers, M. L. , Rieger, G., Latty, E., & Bailey, J. M. (2004). Docteurs en Psychologie Clinique

3) Oui mais alors, pourquoi toutes les femmes ne sont-elles pas ouvertement bisexuelles me dira-t-on ?

Ma réponse n’est plus d’ordre “naturelle” mais sociale, religieuse et culturelle. Interviennent maintenant des barrières qui ne relèvent plus de la nature mais du regard que portent les autres sur nous. La société et ses “valeurs”. Cette société qui, dans sa tendance à vouloir tout réguler, va associer sexualité et érotisme. La sexualité naturelle d’une femme étant dirigée vers l’homme, son plaisir ne devrait moralement découler que de l’homme aussi. C’est une hérésie, tout comme la plupart des codes régissant les moeurs.

Seulement voilà, notre société évolue et ses codes changent. Les femmes ont gagné leur révolution (tout du moins en occident) et aujourd’hui elles peuvent commencer à vivre leur sexualité comme bon leur semble. Le poids de la morale reste présent et beaucoup n’ont pas encore la force de la dépasser (cette morale) mais pour celles qui y parviennent, et elles sont de plus en plus nombreuses à en croire mes observations, elles ré-équilibrent la balance en laissant la nature agir, c’est-à-dire, en poursuivant deux objets érotiques : l’homme et la femme, tout en conservant un objet sexuel unique, l’homme.



III - CONCLUSION


On va improprement appeler cela de la “bisexualité”, moi je parlerai plutôt de “bi-érotisme”, mais quel que soit le mot employé, la nature de la femme, son essence, est à mon avis celle que j’ai dite, pour les raisons que j’ai expliquées.

Outre la capacité de donner la vie, les femmes ont cette chance incroyable sur les hommes, elles peuvent prendre aussi du plaisir avec les personnes de leur sexe, un plaisir naturel loin de toute perversion. Elles en sont souvent inconscientes, mais cette nature émerge au travers de dizaines de petites choses quotidiennes dans leurs rapports aux autres femmes et la société a totalement intégré cette donnée sans s'en rendre compte. Ces petites choses ne sont que la partie émergée de l’iceberg de leur érotisme

Pour la plupart des femmes, la partie immergée, bien plus importante, ne demande qu’à se découvrir pour peu qu’elles se laissent aller, sans culpabilité, sans pruderie. Cette forme d'érotisme n'a rien à voir avec l'homosexualité, elle ne remet en rien en cause le rapport de la femme à l'homme, elle n'est qu'un complément qui, je pense, participe à l'épanouissement de toute femme et celles-ci auraient bien tort de ne pas en profiter.