Jusqu'où doit aller la galanterie, les limites du savoir-vivre ?
Il est intéressant de constater qu'aujourd'hui la plupart femmes attendent toujours des hommes les mêmes égards que par le passé tout en revendiquant les mêmes droits. Est-ce logique ? Quels étaient les codes d'antan, leurs raisons d'être, et peuvent-ils légitimement être transposés à nos jours ? Un homme doit-il encore payer pour tout et si cela n'est pas le cas, doit-il être considéré comme un goujat ? Après réflexion, tout me laisse penser le contraire...


Préambule
Je débuterai ce billet par une petite anecdote remontant à un mois de juin d'il y a quelques années :
Lors d’une soirée à Paris je fais connaissance d’une jeune femme, mère célibataire d’un peu moins de 30 ans, plutôt jolie, assez distinguée et qui semblait raffinée. Nous discutons un peu, échangeons nos numéros et décidons de nous revoir quelques semaines plus tard après pas mal de temps passé en échanges téléphoniques tout à fait sympathiques.
Je vais la chercher et la conduis du coté de Saint Germain des Près où j’aime à me balader l’été. Après une bonne heure agréable à rire et à discuter sur une terrasse de la place Saint André des Arts (pas loin de la cathédrale Notre-Dame de Paris) je lui propose, si elle le souhaite, d'aller dîner. Elle accepte avec grand plaisir et je fais signe au garçon d’apporter l’addition. Elle avait commandé une coupe de Champagne et moi un jus de fruit.
A ma grande surprise, à peine l’addition demandée, la demoiselle se lève et va m’attendre à quelques mètres de là, dans la rue, me laissant donc seul avec la note qui arrive !!! Je paye (ce que je comptais faire de toutes façons) et ne dis rien. Nous marchons 5 minutes pour nous rendre à mon restaurant, et pas une seule fois durant ce trajet, elle ne me remercie pour la coupe que je viens de lui offrir (bien malgré moi).
Cela me met déjà la puce à l’oreille.
Nous allons dans une crêperie délicieuse de la rue Saint André des Arts et passons deux heures vraiment charmantes à discuter de tout, à plaisanter. Le courant passe clairement entre nous, entre regards et sourires, la séduction opère.
Arrivé le moment de l’addition (2 crêpes et deux glaces, autant dire pas plus de 20 euros), à nouveau, je constate que la demoiselle attend que je sorte un billet. Je fais comme si de rien n’était et lui demande sciemment de partager, sachant parfaitement à quelle réaction m’attendre étant donné l’épisode de première partie de soirée. Lorsque je lui apprends donc qu’on partage, elle fait une tête qui n’est pas différente de celle que n’importe qui aurait pu faire si j’avais sorti et posé mon sexe sur la table en pleine salle!
Elle, quasiment dégoûtée : "On partage ?" et sur un ton du genre - et bien tu vas le regretter - poursuit avec "OK, on partage !" puis s’exécute et pose 10 euros sur la table, j’en fais de même et nous sortons du restaurant. Et là, laissez moi vous livrer le dialogue tel qu'il fût :
Elle : “je ne comprends pas pourquoi tu as agis comme ça, ton attitude a tout gâché”.
Je m’étonne et l’interroge faisant mine de ne pas comprendre : “Ah bon ? J’ai dit quelque chose qui t’a déplu, tu ne m’as pas trouvé intéressant ou drôle dans mes propos, tu t’es ennuyée, ma personnalité ne te plaît pas, je ne t’attire pas physiquement, j’ai eu un geste déplacé envers toi ?”.
Elle : “non pas du tout, tout est bien mais ça m’a choqué que tu me demandes de partager l’addition et je trouve que c’est un manque d’éducation et de galanterie de demander à une femme de payer, on ne m’a pas élevé comme ça”.
Je m’empresse de lui rappeler que coté éducation elle n’a rien à dire puisque je n’ai pas encore entendu le moindre remerciement pour le verre que je lui ai offert en début de soirée. Elle s’excuse et pour sa défense m'assure qu’elle “comptait” bien me remercier “en bloc” pour tout à la fin.
Chouette : un “merci” en forfait, c’est nouveau, je ne connaissais pas !
Et elle termine en me disant (et là franchement c’était la cerise sur le gâteau ou devrais-je dire, la cerise sur la crêpe) : “c’est dommage parce que tu me plaisais vraiment et si tu n’avais pas eu cette “indélicatesse” j’aurai sans aucun doute terminé la soirée avec toi” (sous entendu, elle m’aurait fait la grâce de ses faveurs nocturnes)
Ni une ni deux, moi de conclure : “En bref, tu es train de me dire que ça n’est pas la personne que je suis et la soirée sympa qu'on a partagée qui t’auraient poussées à rester avec moi mais ma capacité à te payer une crêpe ??? En gros, si j'avais payé la crêpe tu aurais couché avec moi ! Et bien laisse moi te dire qu’une fille qui vend son cul pour une crêpe ça n’est pas trop mon genre” (j'ai été volontairement vulgaire parce qu'à mes oreilles, sa réflexion l'était au plus au point).
Je l’ai poliment raccompagnée à une station de métro et suis rentré chez moi, trop content d’avoir démasqué cette conne !
Autant vous dire que je savais parfaitement ce que je faisais et que j’avais anticipé sa réaction avant même de lui proposer de partager l’addition mais je préférais laisser tomber plutôt que de me dire que ma nouvelle copine ne valait pas mieux qu’une escort-girl (entre parenthèse, j’ai beaucoup de plus de respect pour les prostituées que pour le genre de fille que je viens de décrire).
Voilà pour l’anecdote, mais celle-ci a le mérite de poser la question sur ce qu’est la galanterie, ses limites et sa raison d’être.
I - QU'EST-CE QUE LA GALANTERIE ?
Commençons par étudier rapidement la définition de ce mot.
La galanterie est une forme de politesse pratiquée par un homme à l'égard d'une femme. Il se dit plus ordinairement des égards, des soins, des empressements pour les femmes qu’inspire l’envie de leur plaire. Il se dit également des propos flatteurs qu’on tient à une femme, des procédés qu’on emploie pour lui plaire, de cadeaux ingénieusement choisis, d’attentions délicates.
Ces égards, répondant souvent à des codes de savoir-vivre, sont essentiellement de 2 ordres : interpersonnels et matériels
a) La galanterie interpersonnelle et sa raison d'être :
Interpersonnelle signifiant : dans la relation de personne à personne. Ce type de galanterie est un mélange de politesse et d’attentions de l’homme envers la femme et s’exprime par des actes codés tels que :
- la complimenter sur son apparence et son esprit;
- tenir une porte à son passage;
- ne pas passer avant elle;
- la précéder avant d’entrer dans un lieu public ou au contraire la faire passer en premier en y sortant;
- la précéder systématiquement dans les escaliers (l’idée étant de ne pas risquer de voir ses dessous dans la montée, et de pouvoir la retenir si elle trébuchait dans la descente);
- lui ouvrir la portière de la voiture;
- lui offrir du feu si elle dégaine une cigarette;
- lui laisser la meilleure place à table (soit la plus confortable, soit celle disposant de la meilleure vue) et attendre qu'elle soit assise pour s'asseoir à son tour;
- dans la rue, ne pas la laisser marcher coté caniveau mais toujours coté immeubles;
- lui proposer sa veste si elle a froid;
etc, etc...
(pour ceux que ça intéresse, il existe des manuels de savoir vivre)
Dans tous les cas, il s’agit de faire preuve d’un maximum de respect et d’égards partant du principe que ces dames sont plus fragiles et sensibles que les hommes (ce qui est globalement vrai, et dans le contexte il s’agit de qualités) et par conséquent, c’est à l’homme de se montrer délicat, attentionné et prévenant. Ainsi, il démontre son aptitude à prendre soin de sa compagne, à la protéger, à la valoriser.
Même si ces codes peuvent paraître pour certains, un peu désuets, il n’en reste pas moins vrai que la nature de la femme demeure la même aujourd’hui que celle d'il y a 100 ans et que finalement, ils continuent à se justifier.
b) La galanterie matérielle
Celle-ci s’exprime par des attentions matérielles, c’est à dire pour être très clair, des cadeaux.
- Il est de bon ton d’offrir de temps en temps des fleurs à une femme;
- si elle fume, de lui proposer une cigarette;
- de l’inviter au restaurant ou à partager un verre qu’évidemment l’homme va payer;
etc, etc...
Penchons nous maintenant sur la raison d’être de ce type de galanterie.
II - RAISON D'ÊTRE DE LA GALANTERIE MATERIELLE
- Pourquoi semble-t-il “normal” que l'homme paye lorsqu’il est avec une femme ?
- Quelque chose justifierai-t-il un systématisme dans cet acte, tout comme il existe une raison au systématisme des marques d’attentions d’ordres inter-personnelles que j’ai développées plus haut ?
a) Un peu d'histoire
Pour répondre à la question il faut remonter le temps et comprendre quelle a été la position des femmes par rapport aux hommes pendant des siècles. Position qui n’a changée que très très récemment.
Depuis la nuit des temps jusqu’à environ la fin de la deuxième guerre mondiale, en occident, le statut légal et social des femmes était loin d'être enviable. Dans le Code Civil de Napoléon (1804), les femmes sont classées dans la même catégorie que les criminels, les malades mentaux et les enfants. Autrement dit, dans les faits, les femmes, mêmes adultes n'avaient pas plus de droit qu'une personne mineure et irresponsable.
La jeune fille quittait son père pour se marier, avec une dot (somme d’argent ou de biens que remettait la famille de la demoiselle à son futur mari afin de participer à son “entretien”). Et oui, il fallait entretenir une femme tout simplement parce qu’elle n’avait aucun moyen légal de s’entretenir toute seule. Pour le reste de sa vie, elle dépendrait de son mari pour tout et devrait lui demander la permission pour la moindre chose !
Et même si, dans certains milieux pauvres elles devaient travailler, les femmes étaient frappées d'incapacité juridique et par conséquent n’avaient ni le droit d’avoir un compte en banque, ni celui de signer de billets à ordre (les chèques d'aujourd'hui). La femme devait donc demander la “permission” à son mari pour le moindre achat, tout comme elle devait obtenir l'autorisation de son mari pour percevoir un salaire (qu'elle n'avait pas le droit de gérer évidemment). Il faudra attendre la réforme des régimes matrimoniaux en 1939, pour que les femmes mariées voient la suppression de l’incapacité juridique et puissent ouvrir un compte en banque (en théorie mais pas dans la pratique, car en réalité ce sera plutôt 1965 et 1985 pour obtenir l'égalité des époux dans les régimes matrimoniaux et dans la gestion des biens de la famille et des enfants).
Au début du siècle elles n’avaient pas le droit de conduire, et n’ont pu voter pour la première fois qu’en 1945 (ordonnance du 21 avril 1944) ! Pour l'accès à la contraception il a fallu attendre la fin des années soixante (1967) et en ce qui concerne du droit de disposer de leur propre corps, 1975 (loi Veil sur l'avortement).
La "réussite" sociale d’une femme tenait en sa capacité ou plutôt celle de son père de se trouver un “bon mari” et pas de faire de bonnes études. En général on ne les poussait pas plus loin que le certificat d’étude primaire (même pas le baccalauréat qui, pour mémoire, mis en place par Napoléon en 1908, n'a réellement été ouvert aux femmes qu'à partir de la création du baccalauréat féminin 11 ans plus tard). Quand aux études supérieures des femmes, c'était aussi le cadet des soucis des hommes (il faudra attendre 1938 avec la suppression de l'incapacité civile des femmes pour que celles-ci puissent s'inscrire à l'Université sans l'autorisation de leur mari).
Sachant cela, il est évident que si l’homme ne prenait pas SYSTÉMATIQUEMENT à sa charge les besoins matériels de sa femme (nourriture, habillement, sorties) la femme n’avait aucun moyen de le faire elle-même. Alors bien sûr, on a tous lu Zola et dans les villes au XIXème siècle, des femmes pouvaient travailler, mais il s’agissait de “petites gens” de personnes de basse classe (à l’époque où les classes étaient clairement définies). En revanche dans les milieux aisés, il était inconcevable qu’une femme travaillât et de ce fait, il était totalement NORMAL et LOGIQUE que l’homme payât pour tout, tout le temps.
C’est donc de là que vient la “tradition” ou l'habitude que les hommes payent "naturellement". Telle est la genèse de cette galanterie matérielle systématique et pourquoi elle se justifiait.
b) De nos jours
Sauf que si la nature de la femme n’a jamais changé et que se justifient encore les marques de respect et de savoir vivre, en revanche, sa situation et son statut se sont complètement et radicalement transformés depuis un siècle.
Les femmes ont durement lutté pour obtenir leur indépendance vis à vis des hommes, et même si nous n’en sommes toujours pas à l’égalité parfaite en matière de traitements et de salaires, il faut tout de même avouer que le fossé qui séparait les hommes des femmes s’est considérablement réduit et aujourd'hui ces dernières bénéficient des mêmes droits que les hommes..
Les femmes peuvent librement faire des études et réussissent aussi bien, sinon mieux que les hommes. Les femmes parviennent à des postes importants dans tous les milieux, affaires, sciences, administrations, politique, arts, ingénierie, finances, etc... Bien des femmes ont des revenus supérieurs à beaucoup d’hommes, nous ne reviendrons pas là dessus, tout cela est légitime et nous sommes tous d’accord pour considérer que les sociétés ou les cultures où la femme est toujours reléguée au rang d’esclave de l’homme et de pondeuse, où l’accès à l’éducation lui est refusé et son statut réduit à celui d’un enfant, sont des sociétés en retard (doux euphémisme).
Indépendance matérielle de la femme, très bien mais que cela implique-t-il ?
Cela implique que certains codes n’ont plus aucune raison d’être. En effet, comme je l’écrivais, les femmes jouissaient de certains "privilèges" du fait du statut que les hommes leur imposaient. Aujourd’hui le statut de femme-enfant/attardée/assistée est passé aux oubliettes mais il faudrait que les privilèges liés à un statut, que les femmes ont tout fait pour abolir (à raison), subsistent.
c’est purement et simplement une aberration.
C’est un peu comme de vouloir conserver les revenus de son assurance chômage alors qu’on a retrouvé du travail. Pour être plus trivial : vouloir le beurre et l’argent du beurre.
Il n’y a plus aucune raison valable pour justifier qu’aujourd’hui un homme paye tout à une femme. En disant cela, je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir d’attentions matérielles pour quelqu’un qu’on apprécie, mais simplement que l’unilatéralité et le côté "naturel" ou "obligatoire" de cela est à la fois ridicule et infondé.
Le problème est que beaucoup de femmes, surtout celles issues de milieux moyens, prenant exemple sur leurs grand-mères (alors que la comparaison est impossible) considèrent encore comme un manque flagrant de galanterie, de savoir-vivre, d’éducation et de politesse de devoir partager une addition de temps en temps ou d’offrir carrément un repas une fois sur deux... ou même tout simplement de remercier lorsqu’un homme offre un repas, un verre, une place de cinéma, comme si c’était “normal” que monsieur dégaine son portefeuille à chaque fois qu'il sort avec madame.
Comme vous l'avez lu dans mon anecdote en préambule, je suis personnellement très choqué lorsqu’il s'agit de payer "de force" quelque chose dont on profite à deux. Je dis "de force" parce que certaines femmes n’esquissent pas le moindre geste vers leur sac, montrant clairement qu’elles attendent que l’homme mette sa carte bleue sur la table ou n'expriment pas la moindre gratitude lorsqu'on leur fait cadeau d'un repas.
En ce qui me concerne autant vous dire que lorsque ça arrive, certes je paye car j’en ai les moyens, mais plus du tout l’envie, et que la demoiselle n’aura plus jamais à profiter de mes largesses. Car un homme peut être généreux sans être un dindon.
Cela dit, j’ai aussi remarqué que les femmes issues de familles qui n’ont pu connaître “les hommes entretenant les femmes”, ou celles dont les mères gagnent beaucoup d’argent n’ont pas du tout cette attitude. Mais cela ne représente environ que deux femmes sur trois (ce qui n’est déjà pas si mal finalement).
III - CONCLUSION
Si j’étais une femme, il me semble évident que je ferais attention aux détails pour juger de la qualité d’un homme et notamment sa façon de me traiter, les égards qu’il aurait pour moi, le respect dont il saurait faire preuve à mon endroit. En revanche, il ne me viendrait pas à l’idée de le considérer comme “pas intéressant” juste parce qu’il ne payerait pas systématiquement tout. Qui plus est, je me ferais un devoir de lui signifier ma capacité à m'assumer en lui proposant toujours de partager, sans pour autant refuser ses attentions matérielles, assumant ainsi mon indépendance.
Les traditions ont du bon, surtout lorsque celles-ci sont faites pour améliorer les relations entre les personnes. Néanmoins, il ne faut pas tout mélanger, il ne faut pas considérer comme "normal" quelque chose qui n'a plus de raison d'être sinon d'avoir un jour existé, pour des raisons que la plupart des femmes ignorent d'ailleurs, sans doute pour ne jamais s'être posée la question.

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Commentaires
Je ne suis pas née d'hier et pourtant je ne suis pas du genre à me faire rincer , je pense qu'à notre époque femmes ou hommes doivent savoir partager les choses , tu vas rire moi c'est le contraire qui m'est arrivée , un charmant jeune rencontré dans un bar j'étais avec une amie , et nos regards se sont croisés , la suite un peu comme toi sauf que ce n'était pas à Paris lol et bien le mec pas géné , malgrès que je ne sois pas regardante m'a laissé tout réglé , je l'ai trouvé un peu goujat sur ce coup , il me l'aurait au moins proposé mais même pas grrr enfin tout çà pour dire qu'il n'y a pas de règle , les hommes ne sont pas là pour nous rincer non plus et puis je suis plutôt du genre à ne rien devoir au moins c'est mieux !
pour ma part, je pense que dans une relation de séduction réciproque, l'homme adore sortir la femme qu'il convoite et qu'il paye pour la femme la plupart du temps.
Car il considère qu' être en ma compagnie a un prix et que ce qu'il dépense en taxis, restaurants ou cinémas en vaut largement la peine. Je ne m'en sens absolument pas coupable, au contraire, j'en suis fière et heureuse car son comportement va influer sur mon estime pour lui.c'est pour moi une marque de considération qu'il me donne en m'empechant d'apporter ma contribution chaque fois qu'il me sort.
Et de cette façon, je ne le prive pas de se sentir chevaleresque (en sortant mon porte-monnaie).
Bien-sûr, il m'arrive de partager l'addition mais uniquement si je ne compte pas aller plus intimement dans la relation ou si nous avons décidé que nous resterons "pôtes" mais jamais avec un homme qui m'attire.
S'il a le malheur de suggérer que nous partagions, mon cerveau fait illico (bien malgré moi):"BEURRRRRRRK" et de ce fait il signe notre avenir affectif qui sera celui de l'amitié et non celui qu'il convoitait. Il s'est tiré une balle dans le pied pour ainsi dire.
Je dois rajouter, qu'une fois la relation assise dans le temps, ça me fait plaisir à mon tour de lui rendre au centuple, par mille et une manière, son comportement du début qui en fait pour beaucoup de femmes n'est qu'un TEST .
Il est vrai que lors dès premiers rdv je m'attends à ce que l'homme paie le repas, sinon, je risque d'imaginer que je ne l'intéresse pas assez pour qu'il daigne m'offrir quelque chose. Cependant, je me débrouille toujours pour lui offrir l'apéritif ou, afin de payer la bouteille de vin pour lui signifier également mon intérêt ou mon plaisir d'être en sa compagnie. Il me semble donc que les premiers rdv sont là-dessus des "tests". Est-ce que je lui plais assez ou non ? Bien que ça puisse paraitre assez superficiel. Toutefois, je propose donc toujours de participer d'une quelconque manière et je ne vais pas le rayer de la "liste" si jamais il me demande de partager, mais j'aurais tout de même un petit pincement au cœur, il est tellement agréable de se faire inviter !!! Je suis depuis 2 ans avec mon ami, nous allons souvent au restau et nous n'avons pas de règles fixées quant à l'addition, c'est souvent lui qui règle car il gagne mieux sa vie que moi en ce moment donc il insiste, mais j'adore l'inviter également dès que je le peux. Et il arrive également que nous partagions. Et, je n'ai pas l'impression d'être "rabaissée" lors du passage en caisse !!!
Je me suis donc bien amusée en lisant ton anecdote car il me semble que peu d'hommes osent se plaindre à ce sujet ce qui pourrait être légitime.
Mais alors à mon tour de poser une question :
Est il normal que nos amis ne veuillent pas payer la moitié de notre contraception (30 euros pour 3 mois dans mon cas) alors qu'ils sont très heureux sans préservatifs ?!!! c'est une pharmacienne qui avait fait la réflexion à mon "pauvre" frère (qu'elle avait pris pour mon ami). Et là je me suis dit qu'en effet, monsieur était bien content de faire l'amour sans latex et sans la peur d'être papa alors pourquoi ne pas participer également à notre confort sexuel commun ? Et bien ça ne l'a apparemment pas enthousiasmé !!! Pour moi c'est aussi logique que le restaurant ;)
Vraiment très intéressant, je suis tomber dessus par hasard (ou presque) et je ne suis pas déçu d'avoir lu :)
Et je trouve dommage que les femmes fonctionnes par tests (j'exagère bien évidement). Personnellement je prend plaisir à offrir a mon amie, mais se dire que c'est une attitude à avoir, de la galanterie forcé, ou même un test, gâche alors vraiment ce plaisir...
J'ai bien aimé ce que j'ai lu à propos de la galanterie d'hier et d'aujourd'hui... en effet une femme aime qu'un homme ait de "bonnes manières" ce qui souvent inclut de "régler l'addition".. j'ai moi même ce réflexe un peu maladroit de proposer de partager.. parfois vexant pour l'autre.. quand la relation n'est pas bien déterminée, je suis plutôt embarrassée de me faire inviter, comme si la suite logique serait d'accepter ensuite proposition plus intime.. J'ai souvent constaté un paradoxe, le mâle macho règlera d'emblée l'addition mais pour autant se montrera très discourtois.. donc laissons les choses se faire naturellement mais un grand et sincère remerciement après un bon moment passé ne coute rien et fait beaucoup.
Je vais vous faire part d'une autre anecdote:
J'avais 15 ans à l'époque et je m'étais fais inviter par un garçon beaucoup plus âgé que moi, travaillant déjà.
Il m'a payé le cinéma et un verre par après, cela lui semblait aller de soi de payer la note.
A la fin de la soirée, je l'ai remercié pour le cinéma et le verre mais je devais malheureusement lui avouer qu'il n'était pas mon type et que je préfèrais en rester au stade 'damis'. Sa réaction? "J'ai dépensé 15 euros pour que tu ne veuilles pas de moi?'
Catastrophe, j'étais furieuse et vexée, et en conséquence, pendant presque 10 ans, j'ai toujours farouchement refusé de me faire payer quoi que ce soit afin de préserver mon sentiment de liberté et d'indépendance!
Pour finir, je me chargais d'au moins toujours payer un peu plus que l'autre dans les dépenses et avais du mal à apprécier les cadeaux de l'autre.
Je suis pour une égalité des droits (et des dépenses) mais je pense également qu'il y a une part de symbolique (peut-être d'un certain inconscient collectif) dans toute relation entre homme et femme qui nous pousse à apprécier que notre compagnon nous offre le restaurant, le café ou le taxi.
D'ailleurs cela n'a rien à voir avec l'argent!
Pour vous l'illustrer: J'ai eu une relation sérieuse de plusieurs d'années où on avait un "arrangement inconscient".
Il payait toutes les sorties et moi je lui offrait (cela revenait +- à la même somme d'argent) très régulièrement des nouveaux vêtements (il n'aimait pas faire du shopping) ou des petits cadeaux (dvd, cd,...) des dîners,...
Enfin, je pense qu'au final, l'important c'est la réciprocité de l'attention...
j'ai lu tout vos commentaires et je me dis une chose..alors le mec qui n'a pas un rond ne pourra jamais être aimé, vu qu'il ne pourra pas payer quoique ce soit pour une femme. c'est comme-ci un enfant qui s'arrête devant un distributeur de boisson et il n'a pas d'argent, ce qui lui reste à faire c'est de mourrir de soif...lol.
@ Kiran: c'est tout à fait ça! Pas d'argent = pas d'amour, les femmes sont pour leur trés trés grande majorité vénales, à bientôt 50 ans et après plus de 30 ans d'expériences avec ces dames, j'en suis devenu quasiment mysogine. L'amour n'existe pas, les relations entre adultes sont des relations conditionnelles basées sur le désir (le sexe) et l'intérêt (pognon). Tu n'as pas de pognon, tu n'existe pas dans cette société capitaliste de merde et encore moins aux yeux des femmes, ce ne sont que des prostituées
je suis tout à fait d'accord avec jo06, si t'as pas d'argent tu peut aller te faire voir.
les femmes veulent de la galanterie alos qu'elle ne cherche QUE le premier larbin qui lui paiera toute sorte de chose.et quand t'as plus rien, elle papillonne vers d'autre cieux
Eh les gars, vous vous êtes demandé si le problème n'était pas que vous n'aviez rien d'autre à offrir que votre fric ? Il y a certes des femmes vénales, mais ce n'est pas la majorité, surtout de nos jours où les femmes arrivent à gagner très correctement leur vie.
Si vous rencontrez une fille qui vous plait et que ça semble réciproque, mais que vous n'avez pas un rond, il reste la solution d'annoncer la couleur, style : "ça m'aurais fait plaisir de boire un verre avec vous, mais je n'ai pas le sou en ce moment". Soit vous ne la revoyez plus, et au moins vous êtes fixés. Soit elle vous trouve intéressant, ou sexy, ou amusant ou tout à la fois, et il y a des chances pour qu'elle dise quelque chose comme "allons-y, ça me fera plaisir de vous inviter". Je suis loin d'être un Dom Juan, et ça m'est pourtant arrivé ...
Bonjour,
Je viens delire l'histoire arrivée à propos de la charmante j femme qui a été outrée de devoir partager ...
D'abord ,il est effectivement vivement recommandé à l'homme de régler l'addition lorsque la rencontre est du type "séduction"ou rencontre amoureuse...Cela est même obligatoire ;ce sont des CODES de bonne éducation qui s'apprennent dans les familles dites de "bonne famille",d'un certain milieu ,cela est transmis de génération en génération...Ceux qui n'ont pas appris ces codes ne peuvent pas les comprendre ,mais des codes de savoir vivre tentent de les expliciter même de nos jours...Un homme élégant ,"classe",s'y plie avec plaisir...Car en effet ,n'est -ce pas un bonheur de faire plaisir à la femme rencontrée et qui plaît?Que ressent une femme quand l'homme paie l'addition?Elle se sent respectée,hoorée,car une femme aime les attentions qui sont des marques de considérartion...Comme un bouquet de fleurs,ouvrir la portière de la voiture...Ce sont des gestes d'amabilité qui montrent le fond de la personne qui s'y adonne...Des gestes de courtoisie.Certains hommes n'en sont pas capables ,ne sont pas délicats,cela vient de l'exemple vu chez leur père quand ils étaient enfants..;Un père rustre,sans manières,produira l'exemple chez le fils.C'est ainsi.D'où la nécessité pour les rencontres de venir d'un même milieu,sinon l'adaptation sera difficile.
Ensuite,concernant cette charmante j femme dont on parle plus haut:elle aurait dû remercier tout de suite,même s'il est normal que l'homme paie l'addition ,elle devait automatiquement remercier tout en restant en sa présence,il semblerait qu'elle croit que tout lui est dû!
Donc ,le savoir-vivre n'est que la manifestation de la capacité de géné rosité de chacun.C'est la reconnaissance de l'autre.Donner,aimer donner fait éviter de se poser des questions,aimer faire plaisir,aimer offrir,faire attention à l'autre,si on applique cela il n(y a pas besoin de payer des cours de savoir vivre ....
Cette relation donc était mal partie car les deux personnes n'ont pas la même éducation et ne possèdent pas suffisamment d'amour en eux...L'attirance n'est qu'un accessoire qui s'en va alors vite en fumée pour faire place à la réalité.
Mais monsieur, vous avez fait les invitations, si ou non qu'il soit une affaire de séduction. La personne qui invite, paye. C'était à elle de faire une réciprocité de quelque sorte (dîner chez elle, etc.) la prochaine fois. Elle a fait une petite maladresse de ne pas avoir vous rémercié pour l'apéritif, mais votre réponse semble bien exagérée, même devant ces paroles si incivils.
Réponse de Mister L : Le problème n'est pas de savoir qui a invité l'autre, le probleme est de s'apercevoir que la demoiselle base sa potentielle relation avec un homme, non pas sur ses qualités humaines mais sur sa capacité à l'entretenir. De plus, je n'ai pas invité cette demoiselle, je lui ai proposé de poursuivre notre soirée autour d'un repas, sans préciser que je l'invitais, sinon évidemment le problème ne se serait pas posé
c un truc de dingue, des plans q j'en ai en moyenne un par semaine, donc partir du principe que je paie pour coucher, lol mais trop lol quoi. la femme aussi prends son pieds, le plaisir n'est pas a sens unique. de toute façon ya 3fois plus de femmes que d'hommes sur terre, donc si une est vexée, t'en prends une autre. c'est tout.
Choquée de lire votre témoignage Mister L(ooser), et presque aussi choquée de la politesse de ceux qui vous ont "répondu" par la suite. Vous n'êtes pas beau joueur, et bien tant pis pour vous.
Ne pas pouvoir se fendre de 20 euros pour savourer la compagnie d'une femme qui vous est agréable ?!? Vous êtes bien stupide. Elle n'aurait certes pas vendu son cul pour une crêpe, non, c'est vous qui êtes pris en flagrant délit de mauvais calcul, voir de pervers calcul... de bassesse... de petitesse. Payer un cocktail à vos potes vous arrive souvent sans doute ? Bouffer un mauvais plat dans une mauvaise brasserie pour 10 euros vous arrive sans doute fréquemment ? Alors pourquoi parler d'argent là où il n'a pas lieu ? Vous avez peur qu'une femme intéressante, éduquée, cultivée vous coupe la bite, alors vous couper court à la soirée ? La séduction est un jeu mon cher, et c'est vous qui capitalisez l'amour, qui le rendez monnayable.
Elle aurait peut-être pu vous rendre au centuple en vous invitant chez elle la fois d'après, en vous préparant un repas, quand vous ne savez souvent que faire cuire des pâtes. Elle vous aurait accueilli en son sein avec tendresse, en vous pardonnant maladresses, érection molle ou éjaculation précoce... et je m'arrêterai là...
Si vous n'êtes point capable de vous 'soumettre' au jeu de l'amour, de donner sans attendre en retour (comme le dit si bien le très mauvais Florent Pagny) et que vous faites déjà vos petits comptes d'apothicaire dans votre tête au premier rdv, elle l'a échappé belle... qu'on se le dise !
Est-ce qu'une femme vous présente la facture lorsqu'elle met au monde un enfant ?
Vous n'êtes rien sans les femmes ! Arrêtez de croire que c'est votre petite bite qui fait tourner le monde... et sachez un tant soit peu vous plier aux charmants désirs d'une femme d'être reconnue, respectée... Son cul comme vous dites, vaut bien plus qu'une crêpe et que la petite queue que vous avez entre les jambes...
Bonsoir !
Bon ok, je me suis un peu laissée emporter... je viens de passer 1h à lire vos autres "billets" doux que j'ai trouvé pour la plupart fort intéressant. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa pour mon ton péremptoire. Je me suis identifiée à la jeune femme dont vous parliez, et suis montée sur mes grands chevaux. Mais effectivement, je ne suis pas cette fille et peut-être qu'effectivement oui, elle avait ce quelque chose d'énervant qui met mal à l'aise dès qu'il y a de l'argent en jeu. Cela dit, Jo06 et Mouns m'ont un peu agacée par leur raccourcis primaires...
Je ne lis et n'écris jamais sur les blogs et m'emporte encore plus rarement de la sorte. J'ai finalement découvert le plaisir du jeu, de la joute non verbale.... Mouais. Bon. Je crois néanmoins qu'il y a du vrai dans mes précédents propos, peut-être pas en ce qui vous concerne directement sur cette affaire, mais de manière générale, si on oublie les scories de mon impolitesse...
Il est tard, je ne vais pas m'étendre, mais pour moi, quand une femme ne "paie" pas la note, c'est qu'elle laisse l'homme "prendre sa place" de "protecteur", de "chevalier", de "dominant". C'est une manière de se "soumettre" avec élégance, en tout cas pour moi qui suis très indépendante et qui ai un caractère plutôt dominant et moteur. Accepter d'être invitée par un homme, c'est l'autoriser à entrer dans ma bulle, l'autoriser à glisser un pied dans la porte, c'est accepter d'être "dépendante" de lui, en précisant bien que je n'ai aucun besoin d'être entretenue. Ma liberté a trop de prix. Aussi, dans une relation, selon moi, rien ne peut être "évalué" sur une échelle monétaire. Une conversation intéressante n'a effectivement pas de prix, un charmant sourire non plus... Je pense que l'on veut souvent mettre des mots, des concepts ou des théories sur des attitudes, des comportements, alors que les inconscients communiquent entre eux et que l'essentiel se jouent là : dans la face cachée de l'iceberg. Pour en reparler, une autre fois peut-être, là je suis trop fatiguée...
Cordialement,
LK
dernière remarque juste...
Peut-être que vous avez néanmoins un peu trop promptement jugé cette jeune femme, et pêché par orgueil en vous croyant "supérieur" et en pensant la prendre en flagrant délit de vénalité, car si elle a réagit de la sorte pour les raisons qui auraient expliqué une attitude similaire chez moi (énoncées dans le précédents post), ce que vous avez pris pour une preuve de sa cupidité n'était peut-être en fait qu'une élégante "soumission" et une violence faite à son fort caractère, et qui expliquerait peut-être cette maladresse à ne pas savoir comment vous remercier après le 1er verre... qui sait ? Si une femme n'a laissé que peu d'hommes l'approcher, elle ne sait pas forcément comment se comporter avec tact et délicatesse dans la "soumission"... Je parle en connaissance de cause.
Et pour l'intelligentsia féminine(iste) parisienne élevée au biberon psychanalytique, il est impossible de ne pas ignorer qu'il est bon de ne pas "couper les couilles" d'un homme au 1er rdv, donc de lui laisser payer la facture non ? Peut-être que cette jeune femme vous tendait une perche pour gravir l'Everest à ses côtés ?
Je repense à "Ma nuit chez Maud" de Rohmer, à Pascal et ses pensées sur le "gain"...
Amicalement.
LK
Mouns et jo06, j'ai comme l'impression que c'est plus vos attitudes générales qu'autre chose qui fait fuir.
Je suis néanmoins sciée quand je lis Lilou K ou lesyeuxducoeur. Ces valeurs qui se transmettent de génération en génération ne sont-elles pas celles dont le pendant est Kinder, Kirche, Küsche (point Godwin inside, Ka-chin!)? Parce que dans ce cas je n'ai strictement aucun problème avec le principe d'ouvrir une porte toute seule comme une grande.
Cette galanterie est à mes yeux surtout une infantilisation. Il y a une différence entre offrir un repas parce qu'on sait que la personne en face de soi fête son anniversaire, qu'elle gagne moins que soi, ou simplement pour lui faire plaisir; et l'offrir simplement uniquement en vertu de son deuxième chromosome. La personne que Mister L a rencontré a fait preuve à mes yeux d'un manque de classe abyssal, ne serait-ce que pour la question du merci. Désolée, mais cela me ferait vraiment l'impression de "vendre mon cul pour 20 euros".
Je n'aime pas le principe de galanterie en général. Je préfère celui de politesse, qui a le mérite d'être réciproque et de ne pas s'intéresser aux caractéristiques physiques des bénéficiaires
On est moins d'accord par rapport à une "nature" féminine ou masculine en-dehors de question reproductive, mais là n'est pas la question.
Je suis pour les deux, il paye, je paie. Au début de notre rencontre, il n'aurait pas payé, j'aurais eu l'impression de ne pas en valoir la peine, ce n'est qu'une question de séduction, de flatterie et de preuve d'intérêt, en plus cela fait toujours plaisir, sans en abuser, bien sûr. Je l'invite parfois au restaurant car je trouve cela normal et en plus cela me satisfait.
Cela fait plaisir de faire plaisir, et surtout, à la personne que l'on aime.
Je suis pour l'égalité des sexes, alors ne soyons pas hypocrites et rétrogrades, ce serait totalement déplacé à notre époque. Et je suis bien heureuse de ne pas avoir vécu à l'époque où les femmes n'avaient aucun droits. Pour sûr!!!!
Après, sous prétexte que nous avons voulu l'égalité, certains hommes abusent en agissant comme la femme de votre anecdote. en tout cas, ceux qui n'ont aucun savoirs- vivre...
On parle des femmes, mais, il faut souligner que les hommes ne sont pas les derniers non plus. D'ailleurs, comment appelle- t- on la galanterie envers un homme? Si un nom existe...
En lisant vos commentaires, j'en retire le fait qu'un homme doit payer pour pouvoir jouir de la présence d'une femme qu'il convoite. Au fond, c'est pas con. Service rendu a sa contrepartie.
Mais ... mais ... dans ces cas-là, la femme a la présence d'un homme qu'elle convoite pour ... pour rien du tout ?!?
Et puis même, pour tout jeune étudiant que je suis, à peine 20 ans, ouvert au monde et aux autres, devoir "cracher" 20€ à chaque fois qu'on veut prendre plus de temps spécifiquement avec une personne pour essayer de savoir si on a des atomes crochus, moi je peux pas. Voilà. Merde. Je tiendrai mille portes, j'ouvrirai mille portières, je me tiendrai mille fois du côté du caniveau à ses côtés, jour et nuit je serai aux aguets si elle a envie de fumer une cigarette pour être là pour la lui allumer ...
Je peux donner de moi, autant que je pourrai. Mon cœur est infiniment plus riche que mon portefeuille. Et ne faites pas rimer portefeuille et cœur. C'est moche.
Quand on aime, on ne compte pas.
---------------------> QUAND ON AIME <------------------------
Et avant, hein ? Je vais obligé d'être hypocrite, de la persuader et de me persuader que je suis déjà amoureux d'elle ?
Sérieux, vous voulez nous tuer ou quoi ?
Bonjour,
J'ai lu votre billet la semaine passée et il me trotte dans la tête. Et il m'attriste. Pourquoi? Parce qu'il me montre très clairement que beaucoup de jeunes hommes ignorent (ou ne veulent pas se rendre compte, ne veulent pas savoir) que l'égalité n'est absolument pas atteinte, que l'iniquité règne encore de façon inadmissible dans notre société, qu'à travail égal, la salaire d'une femme sera de 20% moindre que celui d'un homme et, qu'en sus, les dépenses pour être une femme attirante (ou juste pour ne pas être traitée de "négligée, sale", "hommasse", "Chewbacca", "castratrice", "pas baisable", etc. ) sont beaucoup plus importantes que celles requises pour être un homme attractif. Sur ce dernier point voici un article qui en parle : rue89.nouvelobs.com/rue69... A ce coût, il faut ajouter (puisque vous êtes à pinailler sur une addition totale de +/- 30 €) le prix de la contraception de celle que tout-à-fait galamment ;-) vous appelez "demoiselle" alors que vous avez bien précisé qu'elle était déjà mère de famille.
Alors, à moins que vous puissiez être attiré par une femme qui ne s'épile pas, ne porte pas de soutien-gorge, ne passe chez le coiffeur qu'une fois l'an (et ne se lave pas les cheveux tous les jours, vu que des cheveux longs cela vide beaucoup plus vite le flacon de shampoing), ne se maquille pas, ne se parfume pas, ne se tartine pas de crème (oui, car l'on n'a pas besoin de se tartiner de crème lorsque l'on ne s'épile pas) ne s'habille qu'en jean, culotte discount, tee-shirt et basket (ce qui ne semble pas être le cas, vu la description que vous en avez faite (distinguée et raffinée :p :p ), que vous vous trimbaliez avec une boîte de capotes dans votre poche et qu'une fois la relation installée vous partagiez le prix des visites chez le gynéco et des boîtes de pilules ou de la pose d'un stérilet...plutôt que de vous offusquez devant cette "iniquité" du non-partage de la toute première addition, pensez à ce que "la demoiselle" a déjà dépensé pour que vous ayez envie de "partager" une belle soirée avec elle et d’entamer, peut-être, une relation amoureuse.
Ce qui me désole, c'est que, d'entrée de jeu, vous la suspectez, vous la testez, vous l'analysez, la mettez en procès et la jugez alors que vous n'avez que très peu d'information sur son compte. Vous n'avez aucune empathie pour cette femme, vous pré-supposez qu'elle a les mêmes revenus que vous et les mêmes dépenses. Et il y a de très fortes probabilités que ce ne soit pas le cas. Sans compter qu'elle est mère célibataire. Fait-t-elle garde partagée avec le père? Combien a coûté sa séparation d'avec le père de sa fille? Partagent-ils les frais d'entretien de leur enfant? Paie-t-il une pension alimentaire? A-t-elle dû payer un(e) baby-sitter pour vous retrouver? ...bref, que saviez-vous à ce stade de la relation sur ses revenus, ses difficultés financières (ou non), ses dépenses?
Moi, je suis très clairement féministe et, bien entendu, la galanterie, j'en vois les dessous de machisme hypocrite. Je ne suis pas éblouie si un homme se précipite pour ouvrir la porte en s'effaçant pour me laisser entrer, m'appelle "Mademoiselle" et fais l'éloge de ma beauté ou de mon bon goût. Certes pas. Quand l'addition se pointe, par contre, je suis bienheureuse de l'entendre me dire quand je sors mon portefeuille (ce qu'aurait, peut-être, dû faire votre demoiselle, j'en conviens) : "Non, non, c'est pour moi, je t'invite!". S'il ne le fait pas, je ne pourrais m'empêcher de penser qu'il est pingre. Et je ne m'en formaliserai pas pour autant. Cela ne signifiera pas, pour moi, qu'il est hors de question que la soirée se termine agréablement pour les deux. Mais, très certainement, je serai attentive à ce sujet et j'aborderai le plus vite possible la question de manière indirecte (en déclarant que je ne peux me permettre telle ou telle sortie, mais bien telle ou telle...) ... et si le problème persiste, s'il continue à proposer des lieux de sortie trop chics pour ma bourse et que je sais déjà plus clairement quelles sont ses ressources financières, de manière beaucoup plus directe, mais il est fort possible, dans ce cas, que je sois passablement fâchée d'avoir à en arriver là!
Car, non, un homme et une femme d'un même milieu socio-économique ne sont pas égaux. Comme le dit Isabel Allende dans cette magnifique conférence : www.ted.com/talks/isabel_... ...;même le plus misérable des hommes sur cette terre a plus misérable que lui qu'il peut "dominer" : la plus misérable des femmes. Et tant que ce sera comme cela sur la terre, il sera de bon aloi pour les hommes de payer la première addition d'une sortie partagée, que cette sortie soit un soda, un jus de fruit ou une coupe de champagne. Que si il y a des pré-supposés à avoir (et, conseil de maman de deux adolescents, en avoir le moins possible, c'est mieux) qu'ils soient au bénéfice de l'autre qu'à son désavantage. Vous l'avez humiliée. Vous avez eu une réaction machiste. Parce que même si elle vous a donné l'impression d'être tout à fait à l'aise financièrement, ce n'est peut-être pas le cas. Il est possible que son divorce l'a mise sur la paille. Il est possible que son ex ne paie pas de pension alimentaire. Il est possible qu'elle ait eu une éducation luxueuse et qu'elle veuille garder une apparence classieuse et qu'elle tire la langue. Il est possible qu'elle ne veuille pas, d'entrée de jeu, vous parler de ses difficultés financières. Il est possible, aussi, que vous ne soyez attiré que par des femmes sophistiquées ... il ne faut donc pas vous étonner qu'elles soient encore pétries de patriarcat, de codes et de conventions absurdes.
Moi, en tous cas, je suis attirée par des hommes qui ne sont pas galants et gentils que lorsqu'ils essaient d'obtenir mon attention. Par contre, les hommes qui sont attentionnés et gentils avec TOUS et TOUTES, quel que soient les ages et les sexes, qui sont généreux avec TOUS et TOUTES, ah oui, ceux-là sont très attirants. Ceux qui ne calculent rien. Ceux qui ne testent pas. Ceux qui ont des égards, ne préjugent de rien et n'attendent pas des mercis, de la reconnaissance et ne s'offusquent pas de ne pas en recevoir immédiatement et comme ils l'entendent. Vous, l'avez-vous remerciée de s'être maquillée, coiffée, parfumée, de prendre la pilule, d'avoir demandé à son ex, ses parents, un(e) ami(e) de garder sa fille, etc. ?
J'ai aussi une petite anecdote à vous narrer (en fait, cela m'est arrivé à deux reprises :-( ) : A la fin d'une soirée au resto lors d'un premier r-d-v (qui s'avère décevant pour moi, un penchant certain pour la bibine, donc, hors de question de jouer les prolongations), je dis : "On ne demanderait pas l'addition?" et mon compagnon de soirée m'explique qu'il a déjà payé pendant que j'étais à la toilette. Nous sortons donc, il me raccompagne chez moi, je ne l'invite pas à boire "un dernier verre" et lui dis gentiment "au-revoir" en le remerciant encore pour son invitation. ... le lendemain, je reçois un mail amer et parfaitement odieux : "... et tu te crois belle, mais tu ne m'as fait aucun effet, cependant, cela aurait été reconnaissant de ta part que tu m'invites à monter chez toi après le resto que j'ai payé..." Bref, il pensait, comme beaucoup d'hommes, que le fait de payer une bouteille de vin (qu'il avait principalement éclusé) et deux plats du jour, lui donnait le droit de me baiser (désolée pour la vulgarité, mais, je pense qu'il n'a jamais dû faire l'amour celui-là!). Et là, je dois vous dire que le fait de se faire traiter comme une pute récalcitrante est beaucoup plus humiliant que de se faire éconduire car l'on n'a pas respecté des codes "vieille France". Voici (encore! ;-) ) un article qui montre bien que la lutte contre le patriarcat est toujours aussi nécessaire : www.atlantico.fr/atlantic...
Alors, je suis d'accord avec vous, la galanterie, c'est du patriarcat. Par contre, votre façon de le combattre est assez inappropriée et totalement inefficace. Cela me fait drôlement penser aux masculinistes qui lorsque l'on parle de la violence faite aux femmes clament haut et fort qu'il y a des hommes aussi qui se font violer, taper dessus, manipuler par des perverses narcissiques, "castrer" psychologiquement, etc. Ce que les féministes dans mon genre ne nient pas...mais, tout de même, la disproportion est tellement évidente entre les très rares cas des victimes masculines et féminines que c'en est indécent.
Alors, tant que les femmes devront être beaucoup plus attentives que les hommes sur leur apparence physique, qu'elles devront s'occuper seules de la contraception, qu'elle recevront, à travail égal, un salaire de 20 % de moins que les hommes.... oui, il sera de bon aloi de la part des hommes de payer la toute première addition .... et, pensez bien que je le déplore!
Par contre, le fait de vous interroger sur la galanterie et d'écrire sur le sujet est tout à fait appréciable et je vous en remercie.
Belle journée. :-)
Réponse de MIster L : J’ai lu moi aussi avec attention votre long commentaire et je pense qu’emportée par votre nature féministe (et je vous avoue qu’en règle générale je n’aime pas les “istes”) vous n’avez pas compris ce que j’ai écris.
Le propos de mon billet n’est pas de dénoncer les attentions que peuvent avoir les hommes envers les femmes mais de montrer à quel point certaines femmes trouvent “normal” que l’homme paye quoi qu’il arrive alors qu’il n’y a rien de “normal” la dedans. J’ai cherché aussi à démontrer que les explications qu’elles peuvent donner pour justifier ce “tout m’est du” ne tiennent pas la route non plus.
Dans l’épisode que je relate, le problème n’était pas non plus une question de pouvoir d’achat (car une crêpe à 10 euros, franchement, ça reste abordable et ça ne peut légitimer en rien l’attitude passive de la fille à qui tout est du), le problème c’est la désinvolture de certaines. J’avais bien l’intention de payer, comme je le fais systématiquement, mais n’ayant même pas eu le droit à un “merci” après avoir offert une coupe, je ne vois pas en quoi je devrais me sentir obligé de payer encore. Quand, pour couronner le tout, la demoiselle vous explique que vous lui plaisiez mais que la seule chose qui la retient de vous sauter dessus c’est que vous partagiez une addition (partager, ca n’est pas non plus se faire offrir), franchement, c’est grotesque. En gros, l’homme n’est réduit qu’au rôle de porte-feuille.
Contrairement à ce que vous écrivez, je ne teste personne. Simplement, lorsque vous faites un cadeau à quelqu’un et qu’il n’exprime pas la moindre gratitude, vous arrêtez d’en faire. Il n’y a pas de procès, d’analyse ou de suspicion, juste une réaction somme toute normale.
Encore une fois, je le répète, c’est une attitude que je condamne et son absence de légitimité, et non le fait d’avoir des attentions (envers les femmes aussi bien que les hommes). Je suis le premier à faire des cadeaux, mais qu’on ne me prenne pas pour un tiroir caisse sur pattes. Cette demoiselle était tout simplement, comme malheureusement encore trop de femmes, un goujat au féminin.
Pour terminer, je suis d’accord avec vous, il y a bien sûr des hommes qui n’ont aucun savoir vivre, qui imaginent que payer l’addition équivaut à un passeport pour le sexe, mais le fait qu’il y ait des cons ne légitime pas l’existence des connes.
Il joue le jeu des féministes. Il a bien raison. L'égalité des sexes, c'est dans les deux sens. Donc dans le fond pourquoi ça ne serait pas la femme qui paye la totalité de l'addition?
Il en donne la moitié, c'est déjà pas si mal.
Très bon article qui remet les choses à leur place, de façon somme toute objective !
Votre billet date (6 ans), j'espère que mon commentaire vous sera util malgré ces quelques année écoulées, ou plutôt ne devrai je pas souhaiter que vous avez su vous montrer plus indulgent avec le temps.
La jeune femme a commis l'erreur de ne pas vous remercier spontanément, mais n'auriez vous pas jugé pour le moins "curieux" qu'elle se propose de vous offrir votre boisson !
Mais, par contre, elle n'a commis aucune erreur en vous laissant payer l'addition de la crèperie, en effet il est de "coutume" de considérer que la personne qui choisit le restaurant, invite, dans ce cas précis, si cette jeune femme vous avait proposé cet établissement, il eut été bienséant qu'elle se propose de règler l'addition.
Cordialement. J.
Cordialement. J.
Je vais juste dire mon avis à propos de la galanterie en général, et surtout le donner par rapport à ceux qui j'estime n'ont/n'avaient rien compris de cette histoire. Il y a trois termes distincts très importants : Galanterie, Respect et Générosité.
En partant du principe que les hommes et les femmes sont les mêmes (et le terme "principe" est presque un mensonge de ce côté), mais ont juste une différence au niveau de l'appareil sexuel, on va pas réfléchir pendant 2 heures quoi. OUI, la galanterie est une qualité très appréciable. Elle marque surtout un respect envers le destinataire. Dans la majorité des cas, c'est l'homme qui le fait à la femme. En imaginant qu'on est pas dans cette putain de société où l'on vit avec pleins de stéréotypes/clichés, à la base, j'estime que le RESPECT dû à la galanterie est parfaitement correct, s'il est retourné par celui qui bénéficie de la galanterie de l'autre. L'homme traite bien la femme, la femme traite bien l'homme. L'ordre naturel des choses.
Ce qui me hérisse le poil, ensuite, c'est plutôt quand on en vient à l'histoire de l'argent. lesyeuxducœur, es-tu sérieux ? Codes de bonne éducation ? Savoir-vivre ? Amabilité ? Courtoisie ? Laisse-moi rire. Je ne vais pas parler des femmes vénales, en partant du principe que les 7.3 milliards d'habitants sont tous cleans, dans un monde de Bisounours où le Mal n'existe pas, où tout le monde n'a pas forcément toutes les qualités mais par contre n'a AUCUN défaut. C'est juste naturel de partager une addition, à ce que je sache les deux ont probablement bouffé quoi. A la limite, si l'un des deux a réellement invité l'autre et décidé de payer, pourquoi pas. C'est pas de la galanterie, ni du respect, juste de la GÉNÉROSITÉ. Je n'ai rien contre une personne ayant du respect, de la générosité, de la galanterie, de l'amabilité, de la courtoisie ... J'vais presque en sortir toutes les qualités du monde. Mais par contre, ton commentaire entier m'a fait penser que tu considérais les femmes comme des choses à protéger. *BING* Seconde erreur. Désolé, mais là on est (enfin on veut être) dans un monde plus ou moins égal. Ouvrir la portière, c'est du respect. A la limite, offrir un bouquet, c'est de la générosité. Toute attention que la personne galante effectue impliquant l'argent est de la générosité (sauf si il veut se faire passer pour ce qu'il n'est pas, à la limite il paye la moitié et là il est très bien sans être généreux pour autant). Mais si une femme a un avis négatif sur une personne car ce dernier n'a pas payé une addition, désolé mais c'est juste une salope. Par contre, je vais dire ça dans les deux sens, car ça existe aussi, des mecs comme ça. Mais l'exemple le plus courant est la femme, donc sans vous offenser mesdemoiselles, je vais continuer sur l'exemple le plus concret. Pour moi, si on invite, on paye tout. Si l'autre veut payer sa part, on paye chacun la moitié (ou sa part du repas). Si on a décidé d'y aller tous les deux, on paye chacun la moitié (ou encore une fois sa part du repas).
Egalement, une femme ne doit pas "forcer" la galanterie. Forcer l'homme à tout payer est encore pire qu'avoir un avis négatif car il ne paie pas tout le repas, étant donné que l'on l'est ou on l'est pas. Et ça veut aussi dire que la femme est vénale.
Aussi, dans le même contexte, elle ne doit pas forcer l'homme à se montrer aussi respectueux que "le parfait petit gentleman". Adopter une attitude respectueuse de l'homme lambda, ça c'est parfaitement normal, mais forcer au point qu'il doit ouvrir la porte et tirer la chaise, non. C'est lui qui décide de le faire. Et au pire, vous avez (dans la plupart des cas) deux bras, deux jambes, et un cerveau. A vous de le faire vous-même sans atténuez votre avis de lui.
Donc voilà, il y a une différence entre la galanterie "RESPECT", et la galanterie "GÉNÉROSITÉ" (en imaginant que ces deux là sont au moins vrais, pas des faux gentlemen hypocrites). La galanterie respect, c'est quand on a une attitude courtoise. C'est possible de l'utiliser en séduction, et je n'ai rien contre elle. Les femmes ont le droit d'être attirées contre des gentlemen, c'est parfaitement logique d'apprécier une personne respectueuse (que ça soit un homme ou bien une femme). Et si la personne n'est pas un gentleman respect, tant qu'elle respecte l'autre en tant qu'humain lambda, ça suffit amplement.
Ensuite, la galanterie générosité, c'est pas tellement une forme de galanterie en fin de compte. C'est vraiment QUE de la générosité, avec un prétexte de galanterie dans les yeux des femmes (et de certains hommes qui s'y croient). Cette dernière ne doit s'appliquer que lorsque le "gentleman" invite. Dans tous les autres cas, c'est pas la générosité qui intervient, mais vraiment l'égalité, car oui, les femmes ont un boulot, elles travaillent, elles ont une vie sociale, et ce aussi bien que les hommes. La galanterie est une forme de respect qui attire les femme, la générosité est une qualité qui peut aussi les attirer. Mais l'on ne doit pas avoir un avis négatif d'une personne n'ayant pas totalement ces qualités. Un mec qui est respectueux, mais pas au point d'ouvrir la porte ou d'offrir un cadeau à chaque RDV (à moins que l'autre en fasse de même, mais pas dans un contexte d'obligation). Un mec qui peut faire preuve de générosité, mais pas en toute circonstance. En bref, la seule chose qui nous différencie, c'est qu'on aie une pénis quoi.
J'ai souvent parlé de l'homme galant et la femme qui "subit" la galanterie, mais n'oubliez pas que l'inverse existe. Et si j'ai beaucoup utilisé ce schéma, c'est tout simplement qu'il est BEAUCOUP plus général que l'inverse, et donc plus simple à expliquer.
Merci de m'avoir lu.
Vous êtes trop terre à terre.
Il faut savoir prendre des risques dans la vie... Lorsque vous chassez "une biche ou un cerf ou un sanglier", vous leur demandez de payer le bouillon dans lequel ils vont cuire ....